Revue de
presse / Press review
Un condensé de l'ensemble des
appréciations formulées par la critique.
A digest of the opinions expressed by the reviewers,
Oeuvres de / Works by :
Robert Johnson, William Lawes, Rovert Ransay,
Nicholas Lanier, John Jenkins, John Bannister, William Webb, John Hilton,
James hart, John Blow, Matthew Locke, John Jackson, Henry Purcell
Outil de traduction (Très approximatif)
Translator tool (Very approximate)
L’enregistrement s’est mérité un « Diapason d’Or de l’année 2018 » dans la
catégorie « Musique baroque vocale » (Diapason #674, 12/12018). La voix étrange
et tout à fait « hors norme » de Lucile Richardot a captivé, pour ne pas dire
ensorcelé la majorité des critiques qui ont dans l’ensemble énormément apprécié
ce disque concocté expressément pour elle par Sébastien Daucé, à la direction de
l’Ensemble Correspondances.
Le disque s’est mérité un Choc de Classica (#
207) à l’été 2018 ainsi qu’un Diapason d’or initial (Diapason # 659, 06/2018).
Chez Gramophone (07/2018) Alexandra Coghlan rédige une critique des plus
élogieuses à l’endroit de Lucille Richardot dont le voix « … combines the best
of countertenor brillliance and mezzo earthiness » (un alliage brillant entre le
lustre d’un contre-ténor et la profondeur d’un mezzo ». C’est aussi ce que
constate Jérémie Bigorie : « Mezzo soprano avec des graves d’alto et des aigus
rayonnants, (elle) est notre guide, notre flambeau aux teintes subtiles et
raffinées ».
Cyril Mazin d’Opéra Magazine (#140, 06/2018) réussit parfaitement à nous
transmettre son admiration pour l’artiste : « … la voix ductile et singulière de
Lucile Richardot s’empare de ces pages, à la fois très caractérisées et
intimistes, avec conviction ». Il poursuit : « Dans ce dédale parfois onirique
sondant les affects liés à l’amour, à la détresse ou au souvenir, le contralto
pénétrant de la cantatrice française infiltre avec acuité les émotions les plus
ténues ». Mazin ne tarit pas d’éloges à l’endroit de : « …Lucile Richardot (qui)
discipline sa ligne vocale sur les mélismes les plus sophistiqués : tour à tour
droite, vibrante, volontairement décolorée, pleine et capiteuse, cette dernièrese déroule toujours de manière
captivante ».
Chez ResMusica, Cécile Glaenzer ne manque pas de souligner pour sa part le
travail d’accompagnement de l’Ensemble Correspon-dance : « L’émotion
qui se dégage de ces airs nous entraîne dans un monde d’une grande poésie
expressive. Les musiciens de l’Ensemble
Correspondancesy font
merveille, écrin chatoyant à la voix si sensible de la chanteuse. On sent une
parfaite osmose entre tous les acteurs… ». Mentionnons également les critiques
très appréciatives de Guido Fischer (Rondo, 08/2018 – Note : 5) et de Johannes
Schmitz (Fono Forum).
Albéric Lagier (Musikzen, 05/2018) ne partage pas l’enthousiasme de ses
collègues car il voit dans cet enregistrement une “… distribution vocale
inégale”. Chez American Record Guide (09/2018) William J. Gatens constate à son
tour la particularité de la voix de Lucile Richardot qui « … en quelque sorte
nous hante » et qui est un « … superbe véhicule pour un tel répertoire ». Son
seul bémol est le jeu du clavecin qui « … tente trop souvent de se superposer à
la soliste ».
Judith Malafronte (Opera News, 09/2018) décerne un Critic’s Choice à
l’enregistrement et écrit de la mezzo qu’elle « … chante d’une voix exquise, des
plus enchanteresses – utilisant un timbre au gendre ambiguë et affichant une
amplitude extrêmement variée ». Elle ajoute : « La voix de Richardot – contenue,
intense, sombre, envoûtante, brille et vibre lorsqu’elle le veut, mais ses notes
longues et soutenues sont particulièrement belles et contrôlées de façon
superbe ».
Nous conclurons ce survol de la plus que douzaine de critiques recensées en
soulignant la parution sur Baroquiades (08/2018) d’un monumental essai rédigé
par Michel Boesch. Celui-ci, sans trop s’arrêter aux mérites des interprètes,
consacre toute son attention à ce « … parcours qui retrace l’histoire de l’art
vocal anglais » tout au long du 17ième siècle. Il nous invite à la
découverte de ces personnages qui ont tant marqué ce siècle : Johnson, Lawes,
Coprario (ou John Cooper), Ramsey, Lanier, Bannister, Blow, Purcell, etc. Selon
lui « … l’intérêt principal de ce programme (est) qu’il raconte une histoire.
Non seulement de l’art vocal mais de l’art dans une acception plus large. Car
au-delà de la musique, il nous invite à nous projeter dans l’univers de la
poésie, du
théâtre, jusque dans la vie politique de ce bouillonnant XVIIème siècle
britannique ».
Benoît Fauchet - Diapason (#674, 12/2018) – interviewant la chanteuse : « Nous
avons enregistré presque de quoi presser un double disque… » à La Courroie en
juillet 2017 dans la région d’Avignon. « On ne savait plus s’arrêter, entre les
esprits échauffés, l’ivresse et l’exaltation… S’imposait déjà, je crois,
l’intuition de tutoyer les anges en ayant réveillé des joyaux dormants ».
On
peut donc espérer un deuxième album que ces artistes ont déjà en réserve.
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