Revue de
presse / Press review
Un condensé de l'ensemble des
appréciations formulées par la critique.
A digest of the opinions expressed by the reviewers,
Outil de traduction (Très approximatif)
Translator tool (Very approximate)
Voici un enregistrement qui débute sa
carrière coiffé dès le départ d’une triple couronne. Un Diapason d’or (# 663 –
12/2017), un CHOC de Classica (# 198 –12/2017) et un Editor’s Choice de
Gramophone (12/2017). John Eliot Gardiner, à la tête du Monteverdi Choir et des
English Baroque Soloists nous offre sur un plateau trois œuvres de Bach
composées pour la période de Noël : un Magnificat, première version proposée à
Leipzig en 1723, une superbe cantate –
Süßer Trost, mein Jesus kömmt,
BWV 151 (Doux réconfort, mon Jésus vient / Sweet comfort, my Jesus comes), le
tout précédé d’une messe luthérienne – BWV 233.
Évidemment, l’attrait principal de ce disque est le Magnificat – BWV 243a –
donné pour une première fois l’année de l’entrée en fonction du cantor à
Leipzig. Ce sont trois œuvres merveilleusement bien interprétées. Le livret du
CD comprend les textes des œuvres de même qu’une entrevue intitulée « John Eliot
Gardiner en conversation avec Jonathan Freeman Attwood » que nous sommes
habitués à lire en tant que collaborateur de Gramophone. En l’occurrence, c’est
Peter Quantrill qui rédige la critique pour le magazine. Il nous souligne que
« Gardiner a de plus en plus tendance à sélectionner et à diriger ses chanteurs
… pour faire en sorte que le texte obtienne la primauté ». « Les voix solistes
sont celles de jeunes chanteurs (et chanteuses) » et elles sont « … toutes
appréciables ». Pour lui il s’agit d’une réalisation d’ensemble remarquable qui
se mérite sans restriction un Editor’s Choice.
Gaëtan Naulleau (Diapason # 663, 12-2017) rédige également une critique fort
positive mais toutefois sans débordements. Il est d’avis qu’ « il faut, pour
être équitable, fêter autant les English Baroque Soloists que le chœur ». Et il
ajoute : « dire que toutes les jeunes voix sorties du chœur nous comblent serait
exagéré ». Dans l’ensemble Naulleau reconnaît beaucoup de mérite à cet
enregistrement et lui décerne un Diapason d’or.
Philippe Venturini (Classica # 198, 12/2017) est plus euphorique dans ses
commentaires. Au sujet de Gardiner, il écrit que ce dernier n’hésite pas dans le
Magnificat « … à suivre Bach dans ses plus folles audaces et à piloter ses
musiciens avec une grisante détermination, dès le chœur d’ouverture », de sorte
que « … le sentiment d’exaltation … aura rarement été si puissamment
communicatif… ». Une fort belle réussite selon ce critique qui mérite d’emblée
un CHOC.
John W. Barker rédige pour American Record Guide (03/2018) une critique
relativement neutre. Il estime que les solistes issus du chœur sont en général
excellents. Gardiner nous livre une interprétation du Magnificat selon ses
standards usuels. Barker est d’avis toutefois que le texte des écritures est
débité à un rythme effarant. D’après lui, nous n’avons pas ici ce qui pourrait
être une interprétation de référence.
Sur la Toile l’enregistrement de Gardiner reçoit également de très beaux éloges.
David Stancliffe lui accorde une note de 5/5 suite à sa critique pour Early
Music Review (02/2018). Il souligne lui aussi la participation des jeunes
solistes, et tout particulièrement celle d’Angela Hicks dans la cantate BWV 151.
« Gardiner, écrit-il, avec ses solistes issus du chœur, nous livre de
magnifiques interprétations des arias » et « ce qui permet d’en arriver à un
heureux mélange entre chanteurs et instrumentistes ».
John Quinn (MusicWeb International) (01/2018) n’a que des éloges quant à lui
pour l’enregistrement de la messe luthérienne BWV 233 ainsi que pour la cantate
et le Magnificat. Ce qui retient surtout son attention c’est la vitesse avec
laquelle Gardiner aborde avec son Monteverdi Choir les différentes parties du
Magnificat. Ses chanteurs relèvent le défi avec « panache » d’après lui. Il
s’applique également à souligner la splendide interprétation de l’aria pour
soprano par Angela Hicks dans la cantate – « sa façon de chanter étant tout
simplement radieuse ».
Terminons ce survol des critiques en mentionnant cet autre commentaire très
élogieux rédigé par Jean-Christophe Pucek et posté sur son blogue ‘Wunderkammern’.
Retenons entre autres son appréciation du travail du Monteverdi Choir et des
English Baroque Soloists qui « … sont en grande forme, le premier épanoui
et discipliné, les seconds pleins de verve et de couleurs, et tous deux
malléables et réactifs à souhait, attentifs à répondre à la moindre inflexion
instillée par leur chef ».
En conclusion une superbe addition à l’édifice en hommage à Bach que s’applique
à ériger Gardiner depuis tant d’années et qui s’inscrit comme une suite logique
à tous ses précédents enregistrements du Bach Pilgrimage.
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