Texte paru dans: / Appeared in:
*


Diapason # 644 (03/2016)
Pour s'abonner / Subscription information


Carus 
CARUS83309




Code-barres / Barcode : 4009350833098

Appréciation d'ensemble:

Outil de traduction ~ (Très approximatif)
Translator tool (Very approximate)
 

Analyste: Jean‑Luc Macia

Dorothee Mields, qui consacre l'essentiel de sa carrière à la musique baroque germanique, a eu l'idée de réunir une cantate sacrée et une profane... qui touche à vrai dire aussi au sacré. En ce domaine, l'expérience joue énormément, la soprano allemande distillant des phrasés millimétrés avec ce qu'il faut de respirations; les vocalises et ornements enrichissent  la phrase sans la dévier dans le ravissant air ultime de la BVW204. L’éloquence et la candeur font jeu égal quand elle nous dit, tendrement mais fermement, la vanité des plaisirs terrestres. Dorothee Mields unifie avec une sensibilité intériorisée le lamento qui ouvre la BVW 199; chacune à sa manière, Kozena (avec Gardiner), Schlick (avec Coin) et Bonney (avec Harnoncourt) donnent plus de chair à cette partition magistrale, et de couleurs à l'air central avec viole. La voix est fraîche, la diction impeccable et pourtant, malgré la qualité des instruments concertants de L’Orfeo Barockorchester, on est rarement ému par ce survol à l'identique d'airs néanmoins contrastés. La cantate profane lui convient mieux.

 

En complément, Dorothee Mields nous offre (comme Thomas/Gardiner ou Larsson/Koopman) quatre des dix huit strophes de l’Aria BVW 1127 découverte en 2005, ce qui suffit pour en goûter la juvénile ardeur.

 

 

Cliquez l'un ou l'autre bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
 Click either button for many other reviews