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Diapason # 645 (04/2016)
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Musiques à la Chabotterie
605014


Appréciation d'ensemble:

Outil de traduction ~ (Très approximatif)
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Analyste: Jean‑Luc Macia

Hugo Reyne l'écrit dans sa notice : « Nous avons probablement dépassé aujourd'hui la centaine d'enregistrements des Brandebourgeois. » Il a imaginé un parcours personnalisé et contrasté (départ sur le Cinquième Concert, conclusion sur le Deuxième)et réuni des musiciens ayant souvent prouvé leurs compétences. Son Bach soigné, souvent allant, polychrome, n'est jamais banal. Est‑ce assez pour bousculer le Catalogue ou simplement susciter l'envie ? Pas tout à fait, car points forts et petites faiblesses alternent. Au premier état on peut inscrire la clarté des plans sonores, la vivacité du Premier Concert avec même un Menuetto pris très rapidement de manière convaincante, l'attrait bondissant du Quatrième avec un joli jeu de couleurs entre les deux flûtes à bec, l'éclat des solistes du Deuxième.

 

Nos bémols: la sécheresse du Troi­sième, l'éloquence trop mécanique du claveciniste (baisses de tension, ornements crispés de la cadence) dans le Cinquième. Le début trop modéré du Sixième est heureusement contré par la suite plus dynamique. Rien d'indigne pour cette version à classer en milieu de tableau. En bis, une lecture fastueuse, avec trom­pette, du choral Jesu der du meine Seele.           

 

 

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