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Diapason # 614 (06/2013)
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Accent
 ACCSA25316




Code-barres / Barcode : 4015023253162

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Appréciation d'ensemble:
Analyste:  Jean-Luc Macia
 

De la Pentecôte au dimanche de la Trinité: c’est la période liturgique que couvre le seizième volume de l’anthologie Kuijken. Le climat de fête mais aussi pastoral des cantates écrites pour ces jours de réjouissance est parfaitement évoqué par la direction du violoniste et chef flamand, attentif, comme d’habitude, à la rhétorique musicale et spirituelle de Bach. La BWV34 (pour le jour même de la Pentecôte) est idéalement festive et enlevée, même si l’aria centrale, trop sophistiquée, manque un peu de naïveté. Kuijken atténue l’aspect sérénade de la BWV 184, dérivée d’une cantate profane, en tendant les rythmes et en exaltant les sonorités des instruments (les flûtes !). Le climat pastoral de la BWV 173 se trouve magnifié par la fluidité des tempos, tandis que la louange au Seigneur qu’est la BWV 129 brille de mille feux éclatants. L’orchestre est tour à tour chatoyant et rustique, même si le petit effectif des cordes (2, 2,1,1,1) paraît parfois étique dans les tutti. Restent les quatre chanteurs: impeccables dans des choeurs souvent complexes et nantis d’une solide parure instrumentale (les trompettes), ils ne sont pas toujours au niveau dans leurs prestations solistes ( débraillé du ténor, fadeur des dames), ce qui empêche de mieux noter ce volume attrayant à plus d’un titre.

 

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