Outil de traduction (Très approximatif)
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Analyste:
Olivier Fourès
On
est toujours curieux de retrouver le son fin, dansant et coloré du vétéran Simon
Standage. Le nouvel album de son ensemble réunit trois violonistes ayant
travaillé sous l'archet de Corelli, à l'occasion de la création de La
resurrezione de Handel (Rome, 8 avril 1708). Leurs styles, influencés par
les avant‑gardes de Bologne (Torelli) et surtout Venise (Albinoni et Vivaldi),
sont en nette rupture avec le compositeur romain. Un programme, disons‑le tout
de suite, plus intéressant pour enrichir la vision historique du concerto
italien que pour exhumer (hormis le célèbre concerto de Valentini) un quelconque
chef‑d’oeuvre ou maître oublié (même si quelques moments se distinguent, comme
le récitatif de Montanari, plage 16).
Standage et son
Collegium rencontrent trop de problèmes de justesse, d'ensemble, de direction,
et d'épaisseur de son pour sortir la tête haute des comparaisons avec Reinhard
Goebel (Valentini, Archiv) ou Johannes Pramsohler (Montanari, Audax). Quand on
approche une période, des oeuvres, des lieux, une école ou des artistes
méconnus, il faut certainement redoubler d'engagement affectif et de maîtrise
technique pour pouvoir les revendiquer.
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