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Diapason # 626 (07/2014)
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DHM 88843047772




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Appréciation d'ensemble:

Analyste: Jean‑François Lattarico

Un récital Vivaldi de plus. L’album de Bartoli posait l'exemple d’un programme judicieusement choisi, incarné par un chant hors pair et une élocution magistrale. L’impression est plus mitigée avec le nouvel opus de Marcello Di Lisa, qui après deux albums consacrés à Scarlatti et à Pergolèse nous offre une brochette d'airs vivaldiens entrelardés de trois concertos ‑ on y apprécie un Concerto de Cavalieri plus discipliné que dans ses opus précédents, et toujours aussi généreux d'effets.

La mezzo suédoise, habituée des rôles vivaldiens, nous touche dans les tableaux élégiaques. « Sposa son disprezzata », qui n'est pas de Vivaldi, mais de Giacomelli, nous comble. Elle perd parfois pied dans les airs plus véhéments. La diction de « Se cresce un torrente » se laisse déborder par un dynamisme de façade, qui nuit à l'efficacité de l'ensemble. La flûte papillonnante de « Sol da te, mio dolce amore » englobe un chant monotone, aux contrastes étrangement décalés (pourquoi appuyer sur « pace » ou « conforto », là où il faudrait glisser vers un mezzo voce ?). Restent quelques beaux moments de vocalità dramatique, « Di vende ulivo », ou « L’occhio, il labbro » que Kristina Hammarström avait interprété avec bonheur à Beaune l'été dernier.

 

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