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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jacques Meegens Le Consort reste fidèle à lui-même, dans la lignée esthétique initiée par les Gothic Voices dans les années 1980, chez le même éditeur, mais entièrement masculin à la différence de l'équipe de Christophe Page. Un contre‑ténor, deux ténors et un baryton aux voix rondes et à l'harmonie pleine, a cappella, l'inscrivent en marge des modes actuelles, qui dessinent un autre terrain expressif en multipliant les instruments. Le résultat est efficace, d'une sobriété immaculée. L'élocution limpide, le grand soin porté aux textes et la précision impeccable de certaines polyphonies s'en trouvent d'autant mis en valeur. La prise de son, très proche, en renforce encore la netteté. Matthew Venner séduit par un Dame a qui monodique, de facture simple, mais déclamé à la perfection. Mark Dobell et Angus Smith réussissent un tour de force : captiver l'attention pendant les dix‑huit minutes du lai Pour ce que plus proprement ‑ près d'un tiers du disque à lui seul ‑, tâche ambitieuse compte tenu de la longueur colossale du texte (vingt‑quatre strophes !) et du parti pris de le chanter a cappella, osant même plusieurs strophes en monodie. Les motets obscurcissent le tableau: le vibrato de Donald Greig, oscillation perpétuelle de longues notes tenues, transforme J'ay tant/Lasse ! Je sui/Ego morar pro te et De bon espoir/Puis que la douce/Speravi en un fouillis polyphonique, aux antipodes des consonances limpides de la ballade Dame ne regardés pas. La chanson à quatre voix Se quanque Amours montre pourtant que le baryton sait faire preuve de plus de retenue, et que son timbre vocal s'insère à la perfection dans l'effectif. |
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