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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Luca Dupont‑Spirio Le programme illustre cet engouement charmant, décliné dans des pages volontairement naïves, mais parfois virtuoses. On pense aux « musettes » de Rameau, à la fin d'Hipolyte ou dans les Pièces de clavecin de 1724. Atmosphères délicieuses... à condition de supporter les accents perçants de la « trompette », corde mise en branle par l'action du « coup de poignet » sur la manivelle faisant tourner la roue. S'ils entrent parfois en contradiction avec l'harmonie dans ces partitions plus modulantes que des airs traditionnels, on les accepte vite, tant Ies interprètes de ce disque maîtrisent leur sujet. Tobie Miller montre l'étendue des défis lancés à son instrument, et les relève avec brio dans les oeuvres avec basse continue de Jean‑Baptiste Dupuits : Ies motifs pastoraux, agrémentés de formules virtuoses, ne se dérobent pas à la noirceur d'une Sarabande (Pièces de caractère op. 5) ou à l'ivresse d'un Caprice (Sonate VI de l'Opus 1). Les sonates de Bâton et Ravet ‑ également avec continuo ‑ témoignent d'un esprit moins aventureux, fidèle à l'attente de morceaux tendres ou enjoués ; du second, le Duo de vielle et violon est particulièrement hypnotique. Deux cantates avec vielle complètent cette anthologie : Le Bouquet, de Dupuits encore, et La Vièle, « cantatille avec simphonie » de Christophe Le Menu de Saint‑Philibert qui fait entendre dans l'air « Quels sons brillants » un superbe accompagnement de cordes pincées (violon, violoncelle, théorbe et jeu luthé du clavecin). Les voyelles diaphanes de la soprano Monika Mauch suffisent à rester dans le ton, et à prolonger la rêverie.
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