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Diapason # 649 (09/2016)
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Accentus Music
ACC30372



Code-barres / Barcode : 4260234831108

Appréciation d'ensemble:

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Analyste: Gaëtan Naulleu


Quel pianiste possède une connaissance aussi intime que Zhu Xiao‑Mei des rythmes profonds, des tensions, des échos qui animent le savant kaléidoscope de Bach ? Quel pianiste a parcouru aussi souvent les Goldberg en concert ‑ plusieurs centaines ? Elle aime changer de cap en cours de variation, et cherche des points d'équilibre ailleurs que dans les symétries de surface ‑ dimension plus sensible aujourd'hui qu'en 1990, pour Mandala. Elle connaît tous les ressorts possibles pour passer d'une variation à l'autre, toutes les respirations de la grande forme, qui devient sous ses mains un voyage au long cours. Mais nous peinons à la suivre. La prise de son est une épreuve: les micros trop proches posés dans l'auditorium de Poitiers assaillent l'oreille. Le pianissimo très timbré passe encore, le piano agite des petites cloches cuivrées, le mezzo‑forte claironne dans l'aigu. Le jeu si libre de Zhu Xiao­Mei, qui navigue sans cesse d'une nuance à l'autre, a‑t‑il déstabilisé son ingénieur du son ? L’oreille demande grâce au bout de quelques minutes ‑ un vrai souci, dans une oeuvre pareille. Nous avons bien tenté de l'écouter sur trois chaînes Hi‑fi pour en avoir le coeur net : meilleur le système, pire le piano.


   

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