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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Sophie Roughol Stradella revenant dans la lumière discographique, Stradivarius exhume un concert qui réunissait en 2008 une belle distribution, dominée par le Zeffiro fruité et précis de Teresa Nesci. Deux intéressantes sinfonias et une toccata complètent la cantate de circonstance, pour voix, cordes et basse continue, créée le 16 mai 1668 à Frascati chez les Aldobrandini : on y célébrait l'accession au cardinalat de Léopold de Medicis. Olimpia Aldobrandini faisait alors appel à Stradella et au poète Apolloni. Sous sa plume, l'Ombre de Circé voit une lumière apparaître sur son chemin alors qu'elle cherche la tombe du fils qu'elle eut avec Ulysse. Zeffiro et Algido, maîtres des vents et de la rivière, y voient la gloire de Léopold, occasion de disserter avec Circé des qualités du héros ‑ auquel ils offriront bientôt une amphore de cristal, des fleurs des champs en soie, une boîte précieuse. Stradella est en verve, aidé par une construction de livret aussi habile que le sujet est futile : entrée successive des personnages sur des récits nerveux coupés de brefs interludes instrumentaux, dialogue en écho, puis arias virtuoses (avec la seule basse continue) regroupées par trois, avec ébauche de refrain (« Vola, Zeffiro, vola »). La seconde partie, celle des cadeaux, verra les trois personnages dotés chacun d'une plus longue séquence puis rassemblés sur un trio final. On conserve dans ses moindres détails la description de la journée passée par Léopold de Medicis à Frascati, nul doute qu'il dut rougir sous l'avalanche de compliments distillée dans une oeuvre qui permettait, en outre, à ses auteurs d'afficher leurs talents.
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