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Classica # 195 (09/2017)
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Harmonia Mundi
HMM902323



Code-barres / Barcode : 3149020232323

Appréciation d'ensemble:

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Analyste:  Philippe Venturini

En 1999, un Matthias Goerne de trente-deux ans avait signé une première version de ces deux cantates, avec Roger Norrington et la Camerata Academica de Salzbourg (Decca). Presque vingt ans plus tard, devenu la vedette que l'on sait, il les remet sur le métier. L'évolution physique, le temps et l'opéra ont fait leur oeuvre. Le grave s'est ainsi élargi, le timbre s'est assombri, le relief s'est creusé. Matthias Goerne reste l'extraordinaire diseur qui fait comprendre le lied à des non germanophones et il illumine de la même intelligence les textes de ces cantates. S'il restitue admirablement l'espoir qui anime le fidèle (BWV 56) et sa félicité (BWV 82), il ne peut dissimuler quelques pesanteurs (premier air de BWV 56), quelques reprises de souffle (la prise de son le met d'ailleurs trop en avant) et effets marqués dans le grave (les vocalises sur « Ich freue mich » à la fin de BWV 82) et, en définitive, une expression un peu trop uniforme (« Schlummert ein »). Sans doute aurait-il pu attendre un partenariat un peu complice avec le Freiburger Barockorchester, bien sage. On continuera à écouter Fischer-Dieskau avec Ristenpart (Archiv), Huttenlocher avec Harnoncourt (Teldec), Kooy avec Herreweghe (Harmonia Mundi) et Van Egmond avec Brüggen (Sony).


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