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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Rome, Bologne et Venise passent pour être les centres de la musique instrumentale italienne. Pourtant, on ne mesure pas encore combien leurs rayonnements sont le fait d'une ébullition créatrice plus générale, qui s'étendait à tout le nord du pays. En centrant un programme sur le violoncelle d’Angelo Maria Fiorè, avec des airs et sonates d'autres compositeurs, Elinor Frey, Lorenzo Ghielmi, Suzie Leblanc et Esteban La Rotta contribuent remarquablement à mettre en évidence la richesse musicale entre Turin et Modène autour de la charnière 1700. Le répertoire sélectionné fait honneur aux caractéristiques de la meilleure musique italienne : finesse, rhétorique, plaisir virtuose et créativité contrastée au service de l'expression dramatique et poétique.
Le programme évite
les moments de furie : tous les airs sont calmes, et même dans les Presto
ou d'autres danses on ne prend jamais vraiment le mors aux dents. Quant à la
voix de Suzie Leblanc, si claire et impeccable, elle semble enregistrée dans le
lointain. Voilà pour les bémols, largement compensés par des phrasés
exceptionnels, un jeu magnifique sur les résonances et sur l'élan déclamatoire.
Une leçon de bon goût à l'italienne. |
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