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Diapason # 651 (11/2016)
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Linn 
CKD543




Code-barres / Barcode : 0691062054324

Appréciation d'ensemble:

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Analyste: Luca Dupont‑Spirio

 

Mini‑opéra de quarante minutes, Apollo e Dafne présente des personnages plus aboutis que ne le permet habituellement la cantate italienne: idéal pour qui veut découvrir Handel dramaturge sans avaler trois disques d'un coup. Dommage que l’Apollon de Callum Thorpe passe à côté du soupirant joueur et nerveux, dupe de sa propre fougue, lui préférant le dragueur pataud ‑« Che crudel ! » ‑ ou le barbon tyrannique ‑ « Odi la mia ragion ». La richesse de la voix offre de belles aspérités, loin des basses rondes et monotones qui courent les studios. Mhairi Lawson a moins d'atouts pour défendre sa Daphné, ni innocente dans ses alarmes, ni mordante dans ses rejets. Chant mince, trop soucieux d'éviter une acidité qui guette pour se poser vraiment; du charme, certes, mais point de grâce. Belles interventions du hautbois bucolique à souhait de Katharina Spreckelsen ‑ « Felicissima quest'alma » ‑, et du violon agile de Cecilia Bernardini ‑« Mie piante correte ». Timbres chaleureux dans l'ensemble, qui compensent dans l'Ouverture du Pastor fido une direction plutôt sèche et linéaire.

On goûtera toute la fraîcheur de la cantate chez Bernard Labadie et ses Violons du Roy (Dorian, 2000), le duo Russell Braun/Karina Gauvin donnant à la fable ce qu'il faut de jeunesse et de légèreté avant le dénouement tragique.
 


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