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| Outil de traduction ~ (Très approximatif) | |
| Analyste: Luca 
    Dupont-Spirio 
    ..., Lina Tur Bonet privilégie 
    une lecture ... collective : le ton est donné par la composition de la basse 
    continue, qui inclut le théorbe, le lirone, le spinettino ou encore la 
    régale. Un rapport au rubato et à la structure contrapuntique souvent plus 
    fin et virtuose que chez Roussel est parfois bridé par cette volonté 
    chambriste d’enrichir par le timbre les résonances affectives des différents 
    épisodes. Le talent instrumental et l’imagination de la jeune violoniste se 
    révèlent davantage dans la passacaille soliste de l’ange gardien, ou lorsque 
    sa partie s’épanouit sur les tenues de l’accompagnement, par exemple au 
    début de la Sonate IX. Moins célèbre que les Sonates du Rosaire, l’Harmonia artificioso- ariosa, opus ultime du compositeur volontiers ascétique, est investie par La Tempesta avec une intensité rare. La virtuosité implacable et parfaitement coordonnée des archets sert une interprétation flamboyante, assumant l’intensité ostentatoire de certaines introductions. Malgré une réverbération masquant en partie les contrastes dynamiques, on retiendra la cohésion remarquable de l’ensemble et la parfaite justesse rythmique des danses. 
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