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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Sophie Roughol En tout et pour tout, Johan Adam Faber a légué deux messes et un motet, composés en 1720, au cours d'une carrière abritée par l'immense et' sublime cathédrale d’Anvers. On se demande encore pourquoi ce fut lui qui osa le premier faire dialoguer voix et clarinette, née queIque vingt ans auparavant. Dans cette Missa Maria assumpta, le primesautier Gratias agimus, le tendre Qui tollis peccata mundi et le Crucifixus, ces deux derniers couplant clarinette et flûte douce, seront ainsi passés à la postérité au sein d'une oeuvre charmante. Les courtes sections sont soigneusement contrastées, l'instrumentation raffinée. Très décoratii, l'ensemble recèle de plus savoureuses surprises, comme l’Adoramus Te féminin a cappella inséré dans le Laudamus Te, ou les deux violon-celles accompagnant le duo Et in terra pax. Il semble que Faber cherchait, par sa messe, à se voir confirmer comme chef de chœur de la cathédrale : la formation devait être de haute volée tant la partition est exigeante. Le choeur du Collectif Terra Nova tente avec un bel enthousiasme d'être à la hauteur, quelques solistes aussi... Mais la palme revient à un ensemble instrumentai rendant magnifique-ment justice à une palette de timbres étonnante. Pour conclure, Benoît Laurent enlève magistralement un concerto pour hautbois de Vivaldi. |
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