Texte paru dans: / Appeared in: Pasacaille |
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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Aurore Leger C'est avec une science et une musicalité inégalables que l'organiste Bernard Foccroulle et le cornettiste Lambert Colson nous plongent dans les fastes musicaux des débuts de la Rome moderne. La tradition de la musique vocale a cappella, si emblématique de la cour papale, a longtemps été au coeur des recherches musicologiques au point d'éclipser la richesse de la littérature instrumentale. Cet enregistrement répare cette injustice. Grandeur et majesté saisissent l'auditeur dès le Contrapunto 93 de Costanzo Festa. Elles ne seront démenties à aucun moment. Le mélange subtil des voix, des cuivres et de l'orgue révèle les pages de Soriano, Pagini et Borboni dans toute leur complexité contrapuntique et harmonique. L'extraordinaire palette de jeu de Colson, tantôt batailleur dans la Canzon detta la Bernardinia de Frescobaldi, tantôt mélancolique dans le Pulchra es arnica de Palestrina, toujours extrêmement chantant et presque signifiant, fait de chacune de ces miniatures un véritabIe drame. Les musiciens, démontrant à la fois une parfaite maîtrise de leur instrument et une profonde connaissance des traités, insufflent à cet hymne au cornet une vitalité grisante. Ce disque a assurément un goût de « reviens-y ».
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