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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Ivan A. Alexandre De Gabrieli à Stockhausen certains compositeurs ont aimé, en plus des notes, des timbres et des accents, jouer avec l'espace. Et si Handel n'a pas marqué l'histoire de la conquête spatiale comme Monteverdi, Berlioz ou Varèse, le sujet ne lui fut étranger ni à l'opéra (« V’adoro, pupille » de Giulio Cesare) ni au concert (le double‑choeur dramatisé d'Israel in Egypt ou de Solomon). A cette petite famille des oeuvres « en espace » appartiennent d'abord nos trois Concerti a due cori, qui sont moins des concertos que des Suites orchestrales pour un groupe de cordes duquel s'émancipent deux « choeurs » de vents ‑ hautbois, bassons et cors. Pièces étranges destinées aux entractes de ses oratorios patriotiques dans les années 1740, et qui emmêlent avec assez d'humour les arrangements de pages empruntées à Partenope, Belshazzar, Semele, Esther, Messiah etc., dans le but manifeste de séduire un public encore peu friand de ces longues soirées sans spectacle. Paradoxe des Freiburger enregistrés il y a trois ans et demi dans un studio berlinois : les virtuoses ne jonglent pas avec deux groupes de vents mais avec deux orchestres complets, dotés chacun de sa basse continue, sans mettre en scène l'espace, la distance, le coro spezzato comme le faisait par exemple Tafelmusik (Sony 1997). Cuivres et bois semblent obéir aux violons (qui seuls s'autorisent quelques cadences improvisées) voire aux luths, incongrus mais très présents. Peu d'espace, peu de tension (où va cette « Glory » muette du Messie dans le Concerto en si bémol? où sont l'exubérance de l’Allegro HVW332, l'ivresse des variations dans l'Allegro ma non troppo du HVW333?). Comme tout est étudié ! Très bien vu, très bien joué, exécuté au millimètre (le crescendo‑decrescendo des cors dans le finale du Concerto HWV 334, une perfection), sans ce léger vent de folie qui emportait le groupe Zefiro après d'irrésistibles Royal Fireworks, Diapason d'or de l'année 2009 et pour longtemps. |
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