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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jean‑Luc
Macia
En 1998, les frères
Hantaï enregistraient les sonates pour flûte de Bach au grand bonheur de
Jean‑Marie Piel (cf no 459). Le programme a quelque peu changé (exit là
Sonate en trio, remplacée par les BWV 1034 et 1035 , alors
délaissées), et la comparaison avec les oeuvres communes est éclairante. Marc
Hantaï a toujours cette fermeté d'articulation, cette longueur de souffle
incroyable, manifeste dans la Partita pour flûte solo, ces enchaînements
fluides qui créent une manière d'incantation (exceptionnelle Sarabande).
À ces qualités, qui nous avaient déjà ravis jadis, s'ajoute aujourd'hui la
franchise d'un discours plus creusé, une fluidité rythmique d'une souplesse
rare. La prise de son, un peu moins proche, nous évite les bruits et autres
claquements parasites d'autrefois, sans restreindre les sonorité lumineuses de
sa traversière ni l'atmosphère l'entourant. On se laisse charmer par la sinuosité hédoniste de la traversière (Siciliana BWV 1035), la variété infinie des relances au clavecin (par exemple dans les deux derniers mouvements de la BWV 1034), par les pleins et déliés de la flûte opposés souvent au tranchant du clavier (écoutez les nervures harmoniques et dynamiques de l'Allegro BWV 1032). Tout est à louer dans ce disque, qui souligne l'inventivité de Bach et la fraîcheur d'une traversière dominée avec tant d'art et de science. |
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