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Diapason # 666 (03/2018)
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Stradivarius
STR37082



Code-barres / Barcode : 8011570370822

Appréciation d'ensemble:

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Analyste: Philippe Ramin

Paul Beier a déjà gravé l'oeuvre de Bach pour luth en 1996 et 1999, avec moins de retentissement qu'Hopkinson Smith (Astrée) et Paul O’Dette (HM). Son nouveau détour par Leipzig nous vaut la première tentative d'adapter les celébrissimes Suites françaises pour le luth ‑ Beyer opte pour le type d'instrument développé à la même époque par Weiss à Dresde. Usant des traditionnelles techniques de transposition (scordatures, simplification ou changement de tonalité), il parvient presque à faire oublier l'original pour clavecin. Évidemment les gigues, sont plutôt des siciliennes ou des menuets (mais quelle expressivité !), et la troisième Suite sonne un peu creux au luth en si bémol... 

Quelques choix d'interprétation audacieux (troisième courante et air de la quatrième Suite en notes inégales, menuets lents) étonnent mais ne gâchent jamais le plaisir de l'écoute car le phrasé captive sans cesse et bénéficie d'un brillant sens de l'ornementation aux reprises. La belle allemande en mi bémol (ici en ) promène ses arpèges avec plus de liberté que dans l'original (tessiture oblige) mais l'esprit est conservé, ainsi que celui de la courante, dont la basse est nécessairement stylisée. Un tour de force qui donne de fraîches couleurs aux plus fameuses des Suites pour le clavier.


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