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Classica # 203/ (06/2018)
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Decca 4833235



Code-barres / Barcode : 28948338795

Appréciation d'ensemble:

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Analyste:  Louis Bilodeau

Après Karina Gauvin (Atma, 2009), Philippe Jaroussky (Erato, 2013) et Franco Fagioli (Naïve, 2017), Max Emanuel Cencic consacre un disque à Porpora : sept des quatorze airs font l'objet d'une première discographique. Comme Fagioli, Cencic ouvre son récital avec « Se tu reggi al volo » d'Ezio, qui donne le ton de l'album: éclatant, jubilatoire et hautement virtuose. On pourrait ajouter pugnace, en s'inspirant des photos qui montrent le chanteur en justaucorps du XVIIIe siècle sur un ring avec des gants de boxe.

Et il est de fait que le chanteur‑pugi­liste cherche moins l'expressivité qu'à faire montre d'une insolente agilité vocale et à prouver qu'il se rit des innombrables écueils dont le compositeur napolitain a pris un malin plaisir à émailler ses partitions. La succession d'airs de bravoure pouvant engendrer une certaine lassitude, on appréciera d'autant plus deux extraits méditatifs, de surcroît inédits, tirés de Filandro et de Carlo il calvo. En dépit des immenses qualités de l'interprète, il faut néanmoins reconnaître que sa prononciation de l'italien est en général assez molle, que le suraigu le pousse dans ses dernier retranchements et que le grave est un peu trop caverneux. Au diapason avec Cencic, le chef George Petrou et l'ensemble Armonia Atenea défendent cette musique avec une fougue hors du commun et une énergie quasi combative.

 


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