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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jérémie Bigorie Luca Marenzio publia ses premiers madrigaux d'après des extraits d'Il pastor fido de Batista Guarini dans son Sixième Livre de 1594 avant de lui consacrer, un an plus tard, un cycle presque monographique avec le Septième Livre. Le présent enregistrement réunit seize d'entre eux, non pas dans leur ordre chronologique de composition, mais dans la séquelle originale du récit, « proposant ainsi un cheminement qui vise à rassembIer de façon idéale les fragments musicaux du drame de Guarini ». Il est vrai que la présence de choeurs, de chants et de ballets, le contraste quasi shakespearien entre les scènes qui font leur place au bouffon et celles qui promeuvent les moments d'inquiétude et d'attendrissement suscités par les amours contrariées des protagonistes, concourent à forger une somme dramatique située au confluent de l'histoire du théâtre italien et de la naissance imminente du mélodrame. Mais l'interprétation qu'en donne La Pedrina échappe aux partis pris mélodramatiques trop crus, dans lesquels les idées ou mots opposés sont automatiquement associés à des contrastes dynamiques maniérés. Francesco Saverio Pedrini projette de délicates touches de lumière sur ce contrepoint imitatif et ces polyphonies finement ouvragées sans jamais se noyer dans les détails. L’architecture des phrases individuelles (le début des plages 4 et 7) est superbement façonnée, et la structure de l'ensemble enluminée par les sonorités suaves de la partie de luth tenue par Juan Sebastian Lima.
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