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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Ivan
A. Alexandre
Comme tous les musiciens fêtés à
Londres entre la mort de Purcell (1695) et l'ouragan Handel (Rinaldo, 1711),
Eccles a disparu. L’histoire disait: de Dido and Aeneas à Peter Grimes,
point d'opéra anglais. Au début du XXe siècle, l'expert Oskar Schmitz appelait
encore le Grande‑Bretagne das Land ohne Musik. Et puis, un air par‑ci,
une symphony par‑là, les sensationnelles « Mad Songs » de Catherine Bott
en 1990 (L’0iseau‑Lyre), quelques exhumations prometteuses ‑ Semele par
Anthony Rooley (Forum 2003), The Judgement of Paris par Christian Curnyn
(Chandos 2008) ‑... John Eccles est revenu. Il n'empêche. Les instants de grâce sont trop nombreux, avec ou sans voix, dans l'esprit de Purcell (« If I hear Orinda swear » à s'y méprendre) ou la plume déjà éclaircie aux rayons des Lumières. « O take him gently », le slow aire ou le ground bouleversant du Mad Lover confirment: non, la Grande‑Bretagne ne fut jamais un « Pays sans musique ». Et John Eccles, comme son voisin John Weldon, mérite une seconde vie. |
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