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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jacques Meegens Dans les manuscrits du Moyen Age, les poésies qui entrecoupent sa Consolation de Philosophie apparaissent dotées d'une notation musicale sommaire : des neumes indiquent un vague contour mélodique sans précision de hauteur. Ils servaient jadis d'aide‑mémoire à un chanteur connaissant déjà la musique. Sequentia peut compter à la fois sur son expertise en la matière et sur les analyses du musicologue Sam Barrett pour proposer des reconstitutions, en croisant les sources et les informations. Un travail de Romain pour un résultat hypothétique, mais à la pointe des recherches actuelles. Tout cela pour une poignée de vers en musique, dont les courtes mélodies se répètent au long des poèmes et ne servent que de faire‑valoir à des textes d'un stoïcisme rude - « si tu veux voir la vérité d'un oeil clair, engage‑toi sur un chemin droit, chasse les joies, chasse la peur, et bannis l'espoir. » Sequentia choisit un répertoire difficile à tous points de vue. Les voix et les harpes de Benjamin Bagby et Hanna Marti, soutenus par la flûte veloutée de Norbert Rodenkirchen, le rendent captivant. Timbres droits, déclamation puissante, élocution cristalline: le charisme des chanteurs porte ces oeuvres sévères, l'inventivité et la richesse du jeu instrumental lui répondent par un souffle de fantaisie. |
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