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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie Bigorie De Monteverdi à Scarlatti, est retracée dans ses grandes lignes l'évolution du prologue en Italie qui, après l'ouverture des théâtres publics et l'éloignement de l'opéra des cours princières vers un nouveau centre (Venise), jouera moins son rôle glorificateur en se liant davantage à l'action. Pour les besoins de ce récital, on a écarté les dialogues et agencé une douzaine d'exemples afin de « donner une unité dramatique à l'enregistrement ». Celle‑ci nous a semblé bien artificielle Compte tenu des disparités thématiques: si unité il y a, on la percevra surtout dans la forme strophique, rythméé par une ritournelle de plus en plus étoffée à mesure qu'on avance dans le temps, et dans l'élan extraordinaire insufflé par Enrico Onofri à l'ensemble Il Pomo D'Oro qu'on a connu plus raide sous d’autres férules. Star montante de la nouvelle génération baroque, Francesca Aspromonte trouve le juste équilibre entre l'autorité propre à ces allégories moralisatrices parfois, prophétiques souvent, et la variété de tons: grande intensité dans l'hommage adressé par Cupidon à Christine de Suède à la faveur de la création de L'Argia de Cesti à Innsbruck, fioritures vocales dans le Sant'Alessio de Land! et L'Ormindo de Cavalli, grandeur tragique d'Iris (La Didone de Cavalli) glorifiant la cité des Doges sur les ruines de Troie. On pourra toujours ergoter sur ces « r» un peu affectés et regretter par endroits les clairs‑obscurs d'une mezzo, voici un beau disque, de surcroît superbement enregistré. |
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