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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie Enfin une anthologie digne de ce nom du « divin Arcadelt » (dixit Rabelais dans son Quart Livre), peu courtisé par le disque depuis le premier enregistrement monographique dû à Anthony Rooley (DHM) à la fin des années 1980. Celui qui fut successivement au service des Médicis, de la papauté, des rois de France, et auquel Michel‑Ange offrit une étoffe précieuse en guise de reconnaissance pour avoir mis deux de ses sonnets en musique, se révèle un maillon essentiel de la musique de la Renaissance. À telle enseigne que Monteverdi s'étonnait qu'à son époque encore on vendait en Italie plus de recueils d'Arcadelt que de luimême. Chansons, motets et madrigaux font chacun l'objet d'un disque et sont confiés à des interprètes différents: Ensemble Cappella Mediterranea pour les madrigaux, Choeur de chambre de Namur pour les motets, Ensemble Doulce Mémoire pour les chansons françaises. Saluons la qualité éditoriale de la notice, dont l'acribie va jusqu'à proposer une traduction en français moderne des textes du XVe siècle. On ne monnayera pas notre enthousiasme pour la direction et l'accompagne-ment toujours très persuasif de Leonardo Garcia Alarcón où les instruments à cordes pincées se taillent la part du lion. Au rayon des chansons, sans doute le genre dans lequel le génie d'Arcadelt transparaît avec le plus d'évidence, nous manque un peu de ce côté gouailleur et irrévérencieux réclamé par certains textes; mais ce très beau coffret est à acquérir. |
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