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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Sophie Roughol Vivica Genaux manque dès l'abord de se faire engloutir par les basses ronflantes de l'ensemble animé par le chef argentin Ruben Dubrovsky (et violoncelliste, ceci expliquant peut‑être cela). On finit par s'y habituer. Le meilleur est au début : l'aria di tempesta et l'alléluia du premier motet (RV627, transposé, car pour soprano à l'origine) font valoir une aisance technique, une précision et un tempérament hors du commun. Mais le timbre si particulier de la mezzo voile la pureté de l'aria centrale « Resplende bella divina stella». Et plus encore le célèbre « Cum dederit », sans aura ni tendresse, d'un Nisi Dominus entamé avec dureté et conclu par un orchestre à la peine. La poésie s'absente du second motet (RV 632), crispé et prudent. Genaux est‑elle contrainte par le manque d'esprit du Bach Consort Wien et les guirlandes étranges du continuo dans les récits ? Une artiste de ce rang mérite de tout autres partenaires. |
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