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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Michel
Molkhou Son intimité avec ce monument de la littérature pour violoncelle a peu d'égal. Il se livre ici tout entier, et ce ton de confidence habite son jeu à chaque instant, loin de toute rhétorique académique. Avec la même fluidité d'esprit et la même aisance que dans ses témoignages antérieurs, il ouvre son coeur comme s'il s'adressait, directement, à vous et moi. À un diapason légèrement plus haut qu'en 1997, sa lecture gagne une sophistication supplémentaire dans la recherche des phrasés (Suite no 1), des nuances ou de l'accentuation. Sa joie est toujours aussi perceptible, et sa soif de liberté plus évidente encore. On reste admiratif devant tant de facilité dans la conduite du propos comme devant la pureté du son (Praeludium de la Suite no 3). Dans une dynamique faisant fi des écarts de main gauche comme des sauts de cordes (Courante de la Suite no 3), Yo-Yo Ma cultive des timbres dorés, point trop opulents mais toujours généreux. Dans la Suite no 4, une dose de fantaisie (Courante), une autre de nostalgie (Sarabande) et une touche espiègle (Bourrées) enrichissent le tableau. Tout cela avec une stupéfiante maîtrise de l'instrument, notamment dans l'ultime et si exigeante Suite no 6 en ré. |
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