Texte paru dans: / Appeared in: C Major 748004 |
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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste: Louis
Bilodeau Liquidons d'abord l'aspect visuel de ce spectacle capté à Francfort en disant que la mise en scène peu imaginative de Tilmann KöhIer engendre lassitude, voire ennui. Pendant les deux premiers actes, les personnages passent le plus clair de leur temps à évoluer autour et sur une large table, fracassant allègrement couverts et vaisselle; au troisième acte, la table a disparu, mais la direction d'acteurs s'avère toujours aussi navrante. Le plaisir musical se situe heureusement à un tout autre niveau, grâce en premier lieu à Gaëlle Arquez, qui incarne un Serse ardent et d'une grande générosité vocale. À la beauté du timbre, se joignent une virtuosité ébouriffante et une forte présence scénique. L’exquise Elizabeth Sutphen incarne, à ses côtés, une Romilda extrêmement touchante, tandis qu'Alder traduit à la perfection l'ambition dévorante d'Atalanta. Lawrence Zazzo se jette à corps perdu dans le rôle d'Arsamene, mais malmène trop souvent son instrument et a tendance à surjouer. Constantinos Carydis dirige avec finesse une partition dont il excelle à mettre en valeur le saisissant contraste entre les tonalités sérieuse et comique. |
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