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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jean-Luc Macia Comme la Mensa sonora (1680) et la plus tardive Harmonia artificioso-ariosa (1696), le Fidicinium (1683) est un recueil pour petit ensemble : deux violons et deux altos en plus du continuo pour les six premières sonates, un violon et deux altos (dont le plus aigu équivaut de fait à un second violon) avec basse pour les autres. La verdeur sonore et le raffinement de L'Harmonie Universelle se déploient depuis son continuo : outre une basse de violon et un violone, on y savoure un orgue à l'impact parfois impressionnant (Sonates nos 6 et 7 ), sans brouiller pour autant les arabesques des archets. Un luth adjoint une touche plus délicate, illuminant avec discrétion l'enchevêtrement des violons. La technique impeccable de Deuter et Waisman, lignes épurées ou volcaniques, ornements inventifs, ou celle de Christian Goosses à l'alto répondent idéalement aux exigences des partitions. La verve et la mobilité des tempos font valoir par contraste les images saisissantes et poétiques qui parsèment les sonates : telles les envolées aériennes des violons sur le terreau robuste de l'orgue (Sonate no 7), la beauté liquide des pizzicatos des mêmes à 2' 30'' dans la Sonate no 9 avant que l'orgue ne vienne créer un séisme sonore. On aime la subtilité du violon solo au début de la no 10 et surtout le lamento central qui rend la no 11 poignante - climat que l'orgue viendra encore bousculer. Cette interprétation exaltée et structurée domine une discographie pourtant loin d'être anodine, depuis le précurseur Clemencic (Accord) suivi par le Purcell Quartet (Chandos), les comparses de David Plantier (Zig-Zag Territoires) puis ceux de Gunnar Letzbor (Challenge). A mi-parcours, Francesco Corti joue avec brio une Toccata de Muffat, laquelle met en valeur le bel orgue König de l'église St. Leodegar à Niederehe, où a été enregistré ce superbe disque. |
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