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| Appréciation d'ensemble:     | Outil de traduction (Très approximatif) | 
| Analyste: 
Loïc 
Chahine Joliment illustrés l'an passé par l'Ensemble Marguerite Louise (cf. no 673), Les Arts florissants sont plus difficiles à défendre. Les troupes du Boston Early Music Festival peinent à insuffler au livret ‑ insipide au possible ‑ l'énergie qui tiendrait l'auditeur en haleine. Si les danses sont bien caractérisées (l'air pour les Guerriers, idéalement suggestif), le continuo accuse quelques raideurs, et la chaconne « Charmante paix » ne déploie pas toutes les séductions attendues. 
Côté solistes, Teresa Wakim parvient 
à peindre deux visages distincts de la Musique, personnage qui lui revient dans 
les deux oeuvres: assez pimbêche, voire agaçante, dans les Plaisirs, elle 
expose dans l'air initial des Arts une pâte plus caressante et des 
ornements finement ciselés. Virginia Warnken (la Conversation) lui répond avec 
une gouaille gourmande et une articulation très nette, tout comme Jesse Blumberg 
(Comus), au chant équilibré. D'autres n'ont pas ce goût du mot, parmi lesquels, 
paradoxe, la Poésie de Molly Netter (dans Les Arts). Le choeur, enfin, allie 
rondeur, clarté et vigueur (superbe « Ah, ah, 
ah, ah ah ! La belle chose que voilà ! 
»).          | |
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