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Diapason # 683 (10 /2019)
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Ramée
RAM1911




Code-barres / Barcode : 4250128519113

Appréciation d'ensemble:

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Analyste: Gaëtan Naulleau

Découvrir tout à la fois un ensemble déniché par Rainer Arndt, le patron de Ramée qui n'a jamais manqué de flair, et de nouvelles propositions sur ce terrain fertile des arrangements « historiquement informés » d'après Bach : deux promesses qui nous ont fait écouter ce disque sitôt reçu. Puis y revenir deux jours après et tenter d'y trouver plus de bonheur. 

Le projet était certes téméraire. D'autres violistes se sont glissés chez Bach par la voie strictement polyphonique de L’Art de la fugue ‑ Hespèrion XX, Fretwork, Phantasm, Sit Fast, Il Suonar Parlante, Les Voix Humaines... Mais le Cellini Consort a cette particularité qu'il ne travaille pas à quatre mais à trois violes. Tore  Eketorp, Brian Franklin et Thomas Goetschel ont donc pris le parti d'un bouquet libre arrangé par leurs soins. On ne voit guère, de comparable,  que le très bel album « Alio modo » de Fretwork (HM, 2005).  

En tête, la Suite française en sol majeur (raccourcie de deux mouvements) revient à des danseurs trop pansus. Dans un médium où tout ronfle, la basse perd son indépendance motrice. La Gigue pataude au tempo prudent, s'essouffle à trois temps, sous des appuis trop nombreux. Des préludes de choral, nous attendions du nouvel habit instrumental, plus malléable que l'orgue, un rayonnement des lignes, une finesse d'inflexions, une qualité d'ambiance, propres à séduire ‑ Fretwork en tirait parti. Nous attendons encore. Kommst du nun Jesu patine, sans les carrures stables qui permettraient au phrasé de se projeter, Wo soli ich fliehen hin manque pareillement de savoir‑faire rythmique. Mieux venu, Wer nur den lieben Gott est gâché par les soufflés inutiles de la basse et du ténor, qui feraient mieux de tenir leur rang sous la divine ornementation du choral. Et le Concerto italien était un pari bien téméraire...


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