Texte paru dans: / Appeared in:   | 
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| Appréciation d'ensemble:
      
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     Outil de traduction (Très approximatif)  | 
    
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 Analyste: 
 Jean‑Luc 
Macla 
Si on a longtemps 
supposé que le premier soliste de ce concerto fût le violon, il en va 
différemment du BWV 1053, dont on attribue généralement la mouture 
originelle au hautbois ou à l'alto. Par ailleurs, les trois mouvements ont été 
repris par Bach dans les Cantates BWV 169 et 49 avec une partie 
d'orgue concertant. Debretzeni s'en est inspiré et l'a baissé d'un ton vers 
ré majeur. Choyée par l'orchestre souvent expansif de Gardiner, dont on apprécie les basses solidement plantées et la variété prolixe des articulations, la violoniste d'origine roumaine déploie dans les deux concertos traditionnels un indéniable brio. Ses stupéfiantes arabesques (Allegro assai du BWV 1041) et sa verdeur de ton n'ont rien à envier à la démonstration de Carmignola ni à d'autres solistes réputés. Surtout, elle atteint à un climat poétique et spirituel qui nous touche dans les deux mouvements lents, notamment l’Adagio du BWV 1042 où son archet survole avec un hédonisme intime l'ostinato, de l'accompagnement.  | 
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