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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Loïc Chahine Après les Funérailles par Pygmalion (cf. no 669), voici le début du règne de Louis XIV. Il ne s'agit pas d'une reconstitution exacte mais d'une « évocation » de la cérémonie du sacre, qui mobilise l'ensemble Correspondances en grande formation et les Pages du CMBV. « Si rien n'indique quelles furent les musiques précisément jouées à cette occasion », note Sébastien Daucé, une « minutieuse enquête » a permis d'aboutir à des hypothèses assez solides. On aimerait les lire plus en détail dans le livret, en place des nombreuses photos du concert qui font redondance avec l'image offerte par le DVD. Disons-le d'emblée: la vidéo n'apporte pas grand-chose. La « mise en espace », rudimentaire, prête plutôt à sourire (la « déclamation » des étapes du sacre par les Pages, leurs déplacements). Au moins l'image éclaire-t-elle sur le dispositif de certaines pièces, tels le motet ln lectulo meo, d'Henri Du Mont ou l'anonyme Te Deum à deux choeurs. On est loin du théâtre que fut la cathédrale de Reims « apprêtée de tapisseries, tribunes et d'un trône sur le jubé ». Des séquences spectaculaires, même sans public et stylisées, auraient pu suggérer la « grande fresque » promise. L’oreille est davantage à la fête. L’esthétique cultivée par Daucé et ses troupes sied idéalement au répertoire sacré du XVIIe siècle français : finesse des timbres, pureté des lignes, puissante énergie intérieure magnifient bien des pages qui, sans cela, paraîtraient sans doute fades. Le Sacris solemnis de Jean Veille est une belle révélation, tout comme les pièces anonymes du manuscrit de Tours - que ce Jubilate Deo est réjouissant! Et la réalisation exemplaire du Dixit Dominus de Cavalli, magnifiquement tenu et communicatif, tire l'oreille. Passons sur quelques défauts (le début de la Sonate à douze de Cavalli vacille, mais pas autant que les Pages dans le Tota puichra es anonyme), et retenons un DVD à écouter plus qu'à regarder.
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