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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
David Fiala Les dix-huit voix mixtes a cappella d'Ora Singers se sont donné dix ans pour commander et créer cent oeuvres nouvelles, chaque fois mises en regard de polyphonies anciennes. Entendant incarner un « nouvel âge d'or » de la tradition du chant a cappella britannique, le choeur fondé en 2016 se consacre donc à deux répertoires : celui de la Renaissance et le bel aujourd'hui. Nombre des quarante huit créations déjà à son actif rythment ainsi quatre récitals parus chez Harmonia Mundi. L'ensemble s'attaque ici, étoffant son effectif pour la circonstance, au célébrissime motet à quarante voix de Tallis, Spem in alium, mis en miroir de la relecture imaginée par James Macmillan (né en 1959). Sans recourir à la citation, sa musique faite d'agrégats, d'effets polytonaux et vocaux (bouches fermées) reprend de façon séduisante l'architecture du chef-d’oeuvre de Tallis, avec ses grandes vagues qui font alterner la circulation de motifs entre les choeurs et les tutti monumentaux. Entre les deux oeuvres, les Ora Singers proposent une excellente sélection, très largement inédite, de compositeurs des cours royales anglaises du milieu du XVIe siècle. Le résultat est digne des standards les plus élevés de la tradition chorale britannique. Mais la médaille a son revers: l'ancrage des interprètes dans « leur » tradition tend à minorer les différences entre les siècles et produit un son quelque peu impersonnel (puisque tout terrain). En outre, l'esthétique sur laquelle repose le projet - une musique de la Renaissance essentiellement religieuse (et surtout catholique), anglaise et romaine, devenue canonique au XIXe siècle - oriente les créations commandées. Donc un « nouvel âge d'or »... traditionnel. |
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