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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Loïc
Chahine
Après deux beaux volumes d’ »Airs sérieux et à boire » faisant la part belle à la deuxième moitié du XVeme siècle (cf. nos 645 et 676), Les Arts Florissants remontent le temps et consacrent le troisième à Claude Le Jeune (ca. 1530-1600) Étienne Moulinié (1599-1676), Pierre Guédron (ca. 1656-1620) et Antoine Boësset (1587-1643) - ce dernier représenté par un seul air, qui donne son titre au disque. Si William Christie reprend certaines recettes devenues habituelles dans l'interprétation de ce répertoire - confier successivement à des voix différentes le « soliste » dans les pages où il alterne avec un tutti, introduire des couplets joués aux instruments - font ici défaut la poésie qu'y distillait Le Poème Harmonique et, à tout le moins, la propreté dont pouvait se vanter Correspondances (cf. no 690). Le manque de cohésion de l'ensemble vocal est ici patent dès les premières minutes. On ne retrouve pas les qualités qu'on connaît par ailleurs à Anna Reinhold ici en méforme. Emmanuelle de Negri semble à la peine avec les diminutions (transmises par Mersenne) de N'espérez plus mes yeux, Marc Mauillon n'insuffle ni nuance ni narration à Dans le lit de la mort. Lisandro Abadie progresse avec plus de subtilité dans Quel espoir de guarir, tandis qu'à l'inverse Cyril Auvity a tendance a surdramatiser Cessez mortels (avec des aigus ajoutés assez hors de propos). La réalisation bavarde de l'accompagnent à au luth (s'agit-il vraiment d'un théorbe, comme l'indique le livret ?) - à quoi bon indiquer comme source les Airs de diftérents auteurs mis en tablature de luth par Gabriel Bataille si c’est pour ne respecter en rien ladite tablature et des timbres pas vraiment amènes rendent le tout assez agaçant. Quelques passages un peu plus réussis, tel O doux sommeil de Moulinié, ne sauvent pas cette réalisation décevante. |
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