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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jean-Christophe Pucek Durant la première moitié du XVIIIe siècle, Dresde fut une des capitales de l'Europe musicale. Des virtuoses renommés (Pisendel, Buffardin, entre autres) s'y côtoyaient, des compositeurs célèbres (tel Vivaldi) dédiaient des œuvres à son orchestre. L'obstination que déploya Bach à y attacher son nom - la mouture originale de la Messe en si a été pensée pour Dresde - révèle assez le niveau d'excellence qui y régnait. Ce volume initial d'une série annoncée voit aussi les premiers pas de l'ensemble né de la fusion des Ambassadeurs et de La Grande Ecurie du regretté Jean-Claude Malgoire. L'effectif, généreux, donne une idée sans doute assez juste de la Hof kapelle, et des solistes aguerris honorent le souvenir de leurs glorieux ancêtres. Le programme alterne pièces rutilantes (la pétaradante Sonata de Diana sull'Elba ) ou plus intériorisées (Crucifi-xus de la Missa no 9, confié à Stephan MacLeod) de Heinichen, voltiges concertantes de Quantz pour les flûtes (chapeau à Alexis Kossenko et Amélie Michel !), de Telemann (peut-être revisité par Pisendel) pour le violon. L'originalité dramatique de Zelenka tranche sur ces œuvres d'apparat : la suavité du Christe de la Missa Dei Filii (Coline Dutilleul y charme) s'accompagne de zébrures douloureuses, l' Introduction menaçante de I penitenti al sepolcro del redentore , avec sa fugue bousculée, diffuse une sourde inquiétude, la colère divine tonne dans « Potre i sovra degli empi ». Cette évocation intelligente, haute en couleur, d'un âge d'or dresdois est hélas gâchée par une prise de son beaucoup trop réverbérée qui noie les arrière-plans, dilue les rythmes, émousse les angles, transforme parfois les tutti (des cuivres, en particulier) en une pâte bruyante, indistincte. Le luth, à la réalisation assez bavarde et hors style (on y distingue çà et là quintes et octaves parallèles), curieusement mis en avant. Guettons la suite. |
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