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Classica # 247 (11/2022)
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Chaconne
CHSA04062




Code barres / Barcode : 5059864040634

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Analyste: Jérémie Bigorie

Amateur de grandes voix féminines, Marc Minkowski (Erato, 1989), privilégia un contralto dans le rôle-titre, option reconduite avec moins de bonheur par Eduardo Lopez Banzo (Ambroisie, 2006). En confiant Amadigi à un contre-ténor, cet enregistrement nous rappelle que c'est le castrat Nicolini, dont Londres fêtait le retour en fanfare, qui assura la création de cet opéra chambriste. Le timbre de Tim Mead se démarque de l'évanescence désincarnée souvent associée à l'école anglaise. ll compose un Amadigi sanguin, voire hanté. En témoigne le fascinant « T'amai, quant'il mio cor » et ses brusques changements de tempo qui traduisent, grâce à un accompagnement en total syntonie, son esprit en proie au doute. Alors qu'importe si l'arrogance fait un peu défaut à « Sento la gioia ». Authentique contralto haendélien, Hilary Summers campe un Dardano volontariste. Anna Dennis distille ce qu'il faut de fébrilité pour rendre les airs d'Oriana émouvants, la plus gratifiante Melissa trouvant en Mary Bevan le soprano onctueux qui lui sied.

La direction d'école de Christian Curnyn pourra souffrir d'un déficit d'engagement dramatique face à la concurrence. On se rabattra sur le poli instrumental de l'Early Opera Company. Au sein d'une discographie clairsemée et déjà ancienne, cette version impose ses atouts.

 


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