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Outil de traduction |
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Analyste:
Simon Corley
« Requiem », annonce fièrement la couverture de ce deuxième album que l'éditeur et les musiciens de La Festa Musicale consacrent à Werner, dès 1728 Kapellmeister auprès des princes Esterhazy, où Haydn lui succéda. Mais cet office des morts en ut mineur (1763), l'un des trois du compositeur et qui, sans surprise, confie un rôle important aux deux trombones, ne dure que vingt-trois minutes. Le reste de l'album propose les introductions orchestrales de trois de ses six oratorios, une de ses quinze sonatines et trois motets a cappella archaïsants. L'indéniable science de l'écriture, notamment fuguée, ne compense malheureusement pas le manque d'inspiration, d'autant que les interprètes, s'ils sont globalement de qualité, en particulier l'octuor vocal (Voktett Hannover), semblent trop souvent ne s'investir que mollement dans leur tâche.
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