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Diapason # 719(02/2023)
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SIGCD699




Code barres /Barcode: 0635212069929


 

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Analyste: Roger-Claude Travers

À l'opposé d'un Bruno Giuranna qui utilisait une solide viole allemande à sept cordes, Chandler opte dans le Concerto RV 394 pour un instrument plus petit, à six cordes plus six cordes sympathiques, comme celui qu'employait Vivaldi lui-même. On y gagne en couleur, plus exotique. Le mouvement lent, traité avec autant de finesse que de retenue dans le tempo, mise sur cette sonorité délicate et argentine. L'articulation et la fluidité du discours, sa justesse ajoutent encore à la séduction.

Même sagesse dans le RV 313, où les cordes filées de laiton habillant ce violon in tromba marina n'ont rien à voir avec le monstre bruyant imaginé par Olivier Fourés pour Amandine Beyer. Ici, seul un continuo épais et richement doté souligne le caractère rustique de la musique. Le finale sonne comme une sorte de Caccia. Un petit orgue aux timbres fruités séduit dans le RV 541. Le RV Anh. 131, exhumé par La Serenissima, intrigue. Est-il d'un Vivaldi en ses jeunes années ? D'un contemporain au style alors proche ? Les musicologues s'interrogent encore.

Passons vite sur ce Nisi Dominus de 1739 tiré vers le théâtre par une Renata Pokupic fatiguée, une Jess Dandy au grave inconfortable et à la vocalise savonneuse. Claire Booth s'y distingue, soutenue par un orgue qui, dans le Beatus vir, partage sa cadence avec le violoncelle. Retenons, là encore, les timbres intéressants de la viole d'amour ...

 



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