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Diapason # 599 (02 /2012)
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Nibiru 01542231



Code-barres / Barcode : 8595056601544

Appréciation d'ensemble:

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Analyste: Olivier Rouvière

Le cinquième volume de la remarquable série enregistrée par l'Ensemble Inégal (Cf nos.546,582 et 589) est essentiellement consacré à l'ultime opus du compositeur tchèque, cette Messe pour tous les saints (1741), qui, faisant suite à celles Dei Fiiii et Dei Patris, devait clore un corpus de six messes, mais trois seulement virent le jour (ou ont été conservées). Même hauteur de vue, même inspiration, même souffle que dans les précédentes, révélées par Bernius (DHM) et Güttler (Capriccio) : fabuleuse intrication du choeur, des solistes et des instruments dans un Gloria en forme de tempête, envoûtant ostinato, du Benedictus, envolées opératiques des airs de soprano et de basse… Le tout sublimé par l'orchestre et la direction puissante d’Adam Viktora, parfaitement adaptée à une écriture profuse qui mêle fulgurantes innovations et densité harmonique: écoutez l'élastique alternance de notes répétées et de messe di voce dans le Christe pour ténor, ou le large et sinistre phrasé des cordes dans le premier Quoniam!

On regrette seulement la réverbération, qui brouille légèrement les lignes, et la présence de quelques solistes peu charismatiques - notamment un Kai Wessel certes agile mais au timbre blanchâtre. Les compléments de programme leur reviennent: un beau Christe alternatif et un motet avec basson solo (trop discret), que ferme un Alleluja étonnamment martial.          


   

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