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Diapason # 620 (01/2014)
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Ramée
 RAM1304



Code-barres / Barcode : 425012851304

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Appréciation d'ensemble:

Analyste:  Sophie Roughol
 

Vienne, entre 1640 et 1740, voit défiler quatre empereurs mélomanes, entretenant près de cent musiciens entre cour et chapelle. Abandonnés ailleurs en Europe, les trombones (et bassons) font étinceler la musique sacrée : en ripieno avec le cornet en doublure des solistes en enluminures du chant, ou encore en solo dans la sonate liturgique ou le sepolcro, oratorio de la semaine sainte. Les idées ne manquent pas pour les combiner, ainsi que l’atteste par exemple l’aria voluptueuse avec basson « Se potesse la mia mente », extraite de l’oratorio La distruzione d’Haj d’lgnazio Maria Conti. La pièce est inédite, comme l’essentiel de ce programme ou les lueurs tendres et mordorées des vents font un écrin flatteur au chant suave du contre-ténor Alex Potter. Johann Joseph Eux (ca. 1660-1741) s’y taille la part du lion ; sa Sonate E 68 met en scène un trombone s’extirpant de la basse continue. Vingt ans après, celui-ci dialogue avec l’Ange au Jardin de Gethsemani (aria extraite de l’oratorio Jesu Christo nell’orto).

 

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