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| Appréciation d'ensemble:     | Outil de traduction (Très approximatif) | 
| Analyste:
Gaëtan Naulleau L’Actus tragicus est confié à quatre voix, les autres cantates au double, selon le principe des ripiénistes. Les micros les placent, peu ou prou, à la même distance qu'un effectif traditionnel : le gain en définition, des lignes et en présence du texte qu'assure a priori le choeur de solistes n'est pas au rendez‑vous. 
Les qualités 
plastiques qui nous captivaient dans les Musikalisches Exequien de Schütz 
(cf. no 593) et motets des aïeux Bach (cf no 638) sont intactes. Nos 
réserves s'évanouissent au milieu de la BWV 131 : un savoirfaire 
polyphonique exceptionnel permet à Vox Luminis de faire vivre chaque fibre de ce 
choeur de l'attente ; le jeu des lignes modelées et soutenues anime « en relief 
» ce contrepoint qui tourne en rond (« J'espère dans le Seigneur, mon âme espère 
en lui, et je mets mon espoir dans sa parole»). Nouvelle déclinaison de la foi 
désirante, l'air suivant (la répartition des solos change d'une cantate à 
l'autre) revient à Reinoud Van Mechelen, dont la variété d'accent, la vivacité 
de parole surpassent celles de ses collègues. Cela dit, le premier air, 
absolument linéaire dans la bouche de Sebastian Myrus, force l'admiration. Déficit de sens ? Et de rythme, talon d'Achille de Vox Luminis, qui lisse tout un pan de l'écriture dans l’Actus tragicus. Précisons que le choix courageux d'employer un grand orgue, et qui plus est, de faire dans plusieurs airs l'économie d'un violoncelle, ne facilite pas la tâche pour trouver la pulsion motrice qui donnerait des ailes à ces musiciens scrupuleux et subtils. | |
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