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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Gaëtan Naulleau Disque après disque, Daniel Hyde reste, par la réalisation chorale autant que par l'inspiration, dans l'ombre de Bill Ives, son prédécesseur à Magdalen College. Le programme conçu pour ses bambins d'Oxford et l'ensemble invité de Laurence Dreyfus était pourtant bien pensé: Hyde renonce aux tubes (donc aux larmes de When David heard) et fait la part belle à cinq anthems où Tomkins ajoute au choeur un ensemble de violes. Tantôt elles rehaussent les tutti, tantôt elles soutiennent les versets de solistes, dans la mise en scène polyphonique propre aux « verse anthems », très appréciés à la chapelle royale élisabéthaine (par ailleurs obstinément sourde aux innovations d'un Monteverdi). Un solo devrait‑il être une prise de parole ? Les hommes comme les garçons de Magdalen College égrènent un solfège déprimant, où une litanie de notes ne fait pas une phrase. Piètre consolation quand le choeur entre en scène, avec ses idées, ses couleurs, ses gestes oratoires indéterminés. Nous avons entendu par ailleurs trop de messes ou de motets transcendants pour mettre cette absence sur le compte de la tradition chorale britannique. Notons que seul aux claviers pour trois pièces d'orgue, Daniel Hyde n'est pas plus captivant.
Son collègue David Skinner, dans un album au programme différent mais comparable
sur le principe (verse anthems, pièces d'orgue et consorts), s'en sortait
beaucoup mieux, fort d'un bel engagement choral et de solistes agréables «(
These Distracted Times », ObsIdian). Rien de transcendant, cela, dit. Côté
violes, la balance penche en retour vers l'équipe de Phamtasm. La nonchalance
ciselée des archets, dans les deux pavanes à cinq est un régal, et leur
distanciation épouse celle de ces gentlemen suffisamment sûrs de leur rang et de
leur fait pour ne jamais hausser la voix. Cet entre-soi transparent réussit
moins à la Fantaisie à 6 no 17 qui tolérerait des caractérisations plus
soutenues. Bilan très mitigé. |
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