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Appréciation d'ensemble:  |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
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Analyste: Ivan A. Alexandre Plein d'admiration nous avons suivi les pas de Chantai Santon-Jeffery, soprano butinant déjà Purcell (Kinq Arthur secoué par Shirley, Dino & Niquet) et Charpentier (messes, motets) avant de passer aux premiers plans de toute nature, Campra (Tancrède) comme Wagner (Le Vaisseau fantôme), Britten (Le Tour d’écrou) comme Haydn (Armida …), jusqu'à Lolo Ferrari, rôle écrit ‑ osons! ‑ sur mesures par Michel Fourgon il y a deux ans.
Retour aux sources dans cet astucieux florilège enregistré l'année dernière au coeur de la Brie. Quelques tubes de Purcell (« Sweeter than roses », « O solitude », la « Plaint » de Fairy Queen ... ) dialoguent avec leurs petites soeurs françaises composées à la même époque par Charpentier (« Auprès du feu l'on fait l'amour », « Ah ! qu'on est malheureux », « Tristes déserts » ou le piquant « Non, non, je ne l'aime plus »). L'amour, toujours l'amour, avec un peu de folie (A mad song de Blow), beaucoup de mélancolie et six pages instrumentales à base d'ostinato sans aucune concession à la manie des tarentelles. Travail intelligent et soigné auquel ne manque qu'un soupçon de chaleur. La voix peut tout, on le sent: des nuances (Mad song, justement), des phrasés au millimètre, des ornements, des mots. C'est d'articulation, de sous‑entendu, de couleur qu'elle est encore avare.
Chanteuse
exquise, musicienne accomplie, Chantal Santon préfère la récitation à la
déclamation. Plutôt une Mélisande qu'une Armide en somme, malgré un timbre
moins aérien que terrestre ‑ pour la plupart de ses rôles, une qualité.
Autour d'elle, que du bonheur. Le clavecin de son amie Violaine Cochard, en
particulier, réconcilie ces vieux adversaires que sont l'élégance et
l'éloquence, un vrai miracle.
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