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Diapason # 658 (06/2017)
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Brilliant Classics
95432BR



Code-barres / Barcode : 5028421954325

Appréciation d'ensemble:

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Analyste: Olivier Fourès

Quand on pense à l'effet qu'il a eu sur Bach et Vivaldi, on peut s'imaginer à quelle trempe de musiciens appartenait Johann Georg Pisendel. Konzertmeister de l'orchestre de la cour de Dresde (pour beaucoup, alors, le meilleur d'Europe), ce violoniste musclé, élève de Torelli, nourri aux oeuvres de Westhoff, qui se spécialise avec Vivaldi (il est apparemment le seul à avoir affronté ses « inimitables » fantaisies et récitatifs), est également un chercheur maniaque autant qu'insatiable, qui distille bien peu de compositions en regard de ses kilomètres d'esquisses, ornements et retouches.

Il faut donc bien du courage pour mettre ses pas dans les siens. Tomasz Aleksander Plusa n'en déborde pas. On est loin du tonnerre d’Anton Steck (un récital entier, CPO), de I'impuIsion de Rachel Barton Pine (Sonate pour violon seul, Cédille), de l'intrépide Amandine Beyer (idem, Zig‑Zag Territoires). S'il tient à peu près le cap, c'est en se gardant de tous remous et en se cramponnant à la barre pour éviter la glissade, une attitude bien chétive, un son trop frêle, pour rendre justice à ce répertoire turbulent. Les interludes de Weiss, bienvenus, sont délicatement interprétés par Earl Christy.


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