Texte paru dans: / Appeared in:
*


Diapason # 658 (06/2017)
Pour s'abonner / Subscription information


Ars Produktion
ARS38226



Code-barres / Barcode : 4260052382264

Appréciation d'ensemble:

Outil de traduction (Très approximatif)
Translator tool (Very approximate)
 

Analyste: Olivier Fourès

 

Les nombreuses cantates pour voix seule et basse continue sont aujourd'hui encore la partie la plus délaissée du catalogue vivaldien. Guère protégées par la brillance orchestrale des airs d'opéras, elles présentent une crudité qui oblige (ou devrait obliger) à d'importantes questions pratiques et rhétoriques. Aussi, la discographie n'a connu que bien peu de moments heureux, comme l'enregistrement de Gérard Lesne (Adda, 1985), capables de révéler la subtile verve de ce répertoire impitoyable. Bien qu'accompagnée par une Accademia Apollinea pleine de ressources, qui offre quelques belles introductions instrumentales (« Nasce il sole », « Ti confido il piento mio »), Camilla De Falleiro ne rompt pas la malédiction. Une théâtralité forcée surexpose une voix nasale, à la tenue et à l'émission vagues.

Commencer le disque par Sorge ver­miglia in ciel était suicidaire. Cette cantate redoutable, probablement composée pour un castrat mitrailleur à l'ambitus inhumain, prouve que Tartini voit (en partie) juste quand il reproche à Vivaldi qu’ « un gosier n'est pas un manche de violon ». Il ne s'agit pas de sacrifier attaques et timbre pour passer les vocalises et toucher les extrêmes, ou simplifier ce que l'on peut dans les da capos pour s'en sortir sans trop de dommages : c'est une musique qui ne tolère que le triomphe.              


 Support us financially by purchasing this disc from eiher one of these suppliers.
  FR  -  U.S.  -  UK  -  CA  -  DE  JA -  
Un achat via l'un ou l'autre des fournisseurs proposés contribue à défrayer les coûts d'exploitation de ce site.
 

   

Cliquez l'un ou l'autre bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
 Click either button for many other reviews