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Opéra Magazine # 132 (10/2017)

Harmonia Mundi 
HMM902252




Code-barres / Barcode : 3149020225226(ID602)
 

Appréciation d'ensemble:

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Analyste: Laurent Barthel 

Les Cantates pour soprano de Bach sont, en principe, l'apanage de jolies voix bien timbrées, dotées d'une luminosité particulière. Au disque y ont défilé les immanquables Irmgard Seefried, Maria Stader, Elisabeth Schwarzkopf, Arleen Auger, Edith Mathis, Barbara Bonney… chacune, à leur manière, d'une musicalité sensible et entêtante à la fois, même handicapées par les effectifs instrumentaux pléthoriques d'une autre époque.

Avec la soprano britannique Carolyn Sampson et le Freiburger Barockorchester, dirigé par Petra Müllejans, on se retrouve à l'autre extrémité d'un long processus de décantation : très peu de pupitres, une prise de son précise, voire clinique (enregistrement de studio, daté de mai 2016), et une voix réduite à un filet assez ténu, qui émet tout sur le souffle, avec des couleurs diaphanes et d'exquis frémissements.
 

Est‑ce suffisant ? Parfois, cette transparence paraît tourner à vide. Ailleurs, le résultat est ravissant, avec toujours quelque chose d'expérimental, dans l'instant, qui peut séduire. De quoi coller assez bien avec ces oeuvres de la période de Weimar, d'un Bach alors tout jeune compositeur, lui aussi en train de forger des éléments de langage nouveaux.


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