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Classica # 188 (12/2016 - 01/2017)
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PHI 
LPH021




Code-barres / Barcode : 5400439000216

Appréciation d'ensemble:

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Analyste:  David Loison

Très à l'aise dans la musique concertante et au clavecin (Wilhelm Friedemann Bach, Mirare), Maude Gratton se risque pour la première fois à un récital d'orgue. On retiendra parmi les réussites trop rares de ce disque le mouvement final de la Sonate en trio BWV 528. La jeune artiste y trouve le style et l'esprit de la musique d'ensemble. Malheureusement, cet instant de bonheur peine à se retrouver dans les autres pièces. Les Variations canoniques perdent ainsi leur singularité. Le toucher manque souvent de souplesse. De plus, les voix ne sont pas suffisamment individualisées faute d'une registration adéquate et d'une expressivité propre.

Leur entrée souffre d'une rigidité peu favorable à la polyphonie et, surtout, les tempos sont trop lents et uniformes. Les chromatismes du choral BWV 665 «Jesus Christus unser Heiland» sont pâles. L'incipit du Prélude et fugue BWV 552 n'a pas le rayonnement attendu et les accents rythmiques prennent une allure mécanique. L'émotion peine alors à passer. On se consolera avec la sonorité du magnifique Silbermann de Ponitz, servi par une prise de son des plus claires, que l'interprète semble avoir eu du mal à apprivoiser. En dehors des grandes intégrales (Isoir, Foccroulle), on retiendra parmi les interprétations récentes notamment Masaaki Suzuki (Bis) qui aborde avec élégance les Variations canoniques.
 


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