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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jacques Meegens Quatre voix de femmes a cappella explorant des répertoires médiévaux, dans la lignée d'Anonymous 4. Cum Jubilo, pour son deuxième opus, associe les plains‑chants du graduel de Fontevraud aux polyphonies sacrées du manuscrit de Las Huelgas. Au milieu des dix‑neuf pièces anciennes, se glissent les Lamentations (2009) au langage dissonant et figuraliste que Betsy Jolas a dédiées à l'ensemble charentais, enrichi pour l'occasion d'une cinquième voix. Avouons qu'un texte de présentation parfois historiquement confus (citant pêle‑mêle plusieurs sources fiables et... le contributeur de Wikipédia « Patachonf ») ne présageait pas d'un programme aussi original et soigné ! Les oeuvres monodiques en tutti révèlent une sonorité d'ensemble harmonieuse, malgré quatre timbres vocaux de caractères très différents et de qualités inégales. La belle clarté et la droiture de Sarah Richards, qui livre un superbe Vox in Rama en solo, contraste radicalement avec la voix de cantatrice de Catherine Ravenne, vibrante et un peu fatiguée dans l'alléluia Veni electa mea.
Reste ‑ et la note en dépend en bonne partie ‑ une postproduction aberrante et
grossière, qui accentue lés défauts au lieu de les gommer. Les imprécisions
d'attaque et de justesse prolifèrent, le montage juxtapose sans la moindre
finesse de petits morceaux découpés, interrompt brutalement les résonances, et
conserve un écart d'un demi‑ton entre deux strophes de Qui de Dieu vieut oïr
parler! Les séquences à deux voix et les motets à trois laissent poindre une
synergie que plombent le mixage et l’hétérogénéité de l’ensemble |
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